Sixte 1er (115-125)
7e Pape de l'Eglise Catholique
Dernière mise à jour : sam. 21 déc. 2019 à 05:47
Sixte Ier ou Xyste Ier est, selon la tradition catholique, le 7e évêque de Rome. On considère traditionnellement qu'il a siégé de 115 à 125. Cependant, l'édition de 2003 de l'Annuario pontificio retient les dates de 117 ou 119 à 126 ou 128.
Sixte est le fils de deux pasteurs, originaire de la VII région de l’Urbe appelée via Lata, aujourd’hui du côté de la via del Corso, où existe encore une rue de ce nom. En réalité il s’appelle «Xyste», un nom probablement d’origine grecque, qui ensuite fut confondu avec Seste, confirmé par erreur aussi pour le fait qu’il sera le septième pape, c’est-à-dire le sixième après Pierre.
C'est lui qui aurait institué le carême.
Le Liber pontificalis dit qu'il était Romain, fils d'un certain Pastor. La forme originale de son nom suggère une origine grecque. Les dates exactes de son règne sont incertaines. Sur les listes épiscopales du IIe siècle, il figure septième dans la lignée inauguré par les Apôtres Pierre et Paul. Son nom se trouve avant celui du pape Corneille et après le nom de Clément dans le premier Canon de la messe. Dans la liste des évêques de Rome que donne Saint Irénée, ce pape ne figure pas comme martyr.
Considéré comme saint par l'Église, il est fêté le 3 avril. Il est le saint patron des villes italiennes d'Alatri et d'Alife. Ses reliques sont dans la co-cathédrale Saint-Paul d'Alatri.
Le sixième pontificat après Pierre
Elu aux environs de 115, on lui attribue certaines normes très importantes de culte. C’est Sixte, par exemple, qui a décidé que durant la consécration personne, en dehors des ministres de culte, ne puisse toucher le calice sacré et la patène; c’est toujours lui qui a introduit dans la Messe, après la Préface, la récitation du «Sanctus» de manière conjointe, entre le prêtre et l’assemblée et, il semble, aussi la formule finale de «Ite missa est», même si cela n’est pas historiquement prouvé. Ce qui est au contraire sûr, il établit que les évêques une fois allés au Saint Siège doivent retourner dans leurs diocèses avec une lettre du Pape qui confirme sa pleine communion avec le Successeur de Pierre. Enfin, il n’est pas certain que ce soit lui à avoir introduit l’usage de l’eau dans le rite eucharistique et de l’eau bénite pour les ablutions, alors qu’on lui attribue deux lettres, que certains considèrent comme apocryphes, sur la doctrine: une sur la très Sainte Trinité, et l’autre sur la primauté de l’évêque de Rome. Durant son pontificat, commencèrent probablement les premières controverses avec les Eglise d’Orient, alors qu’il semble que ce fut lui à envoyer les premiers missionnaires, dont saint Pellerin, pour évangéliser la Gaulle.
L’équivoque sur son martyr et ses reliques
Sixte mourut autour de 125, probablement décapité, et il est d’abord reconnu comme martyr. Mais n’ayant aucun détail ultérieur concernant son martyre, le Calendrier universel de l’Eglise ne l’inscrit plus parmi les martyrs.
D’abord enterré dans la nécropole vaticane, dix ans après sa mort sa dépouille fut transférée à Alatri. Depuis lors la petite ville de la région de Frosinone, non loin de Rome, se dispute avec sa voisine Alife, aujourd’hui Casertano, saint Sixte comme patron. En réalité son corps, selon les derniers relevés, est conservé dans les deux villes, mais il y a des reliques qu’on peut attribuer à saint Sixte I aussi dans l’église homonyme sur la via Appia à Rome; il existe même une urne contenant son corps dans une chapelle de la cathédrale de l’Assomption à Savone, don à la ville de part du Pape Paul V.
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