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Le fer à cheval est-il un porte-bonheur universel ?

Modifié : dim. 2 août 2020 à 11:27

 

Le fer à cheval fut de tout temps un fétiche privilégié. Ce furent les Grecs qui l'introduisirent les premiers, au IVème siècle de notre ère. Selon la légende cependant, ce fut St Dunstan qui donna au fer à cheval, accroché au-dessus d'une porte d'entrée, son pouvoir spécifique contre les forces du Mal.
Selon la tradition, Dunstan, un maréchal-ferrant qui allait devenir archevêque de Canterbury (959), reçut un jour la visite d'un homme qui voulut se faire fixer des fers à cheval sous les pieds, qu'il avait étrangement fourchus. Dunstan comprit immédiatement que son client n'était autre que Satan en personne et, sans perdre son sang-froid, il lui expliqua que pour ce faire, il était obligé de l'enchaîner au mur. Le saint rendit ensuite l'opération si douloureuse que le diable, prisonnier de ses entraves, cria grâce.

Dunstan ne lui rendit sa liberté qu'après lui avoir arraché le serment solennel de ne jamais pénétrer dans les maisons dont la porte d'entrée est surmontée d'un fer à cheval.
Depuis cette date, les chrétiens l'ont d'abord placé au-dessus de leurs portes, puis au milieu, où il remplit alors la double fonction de talisman et de heurtoir. 
De là remonte l'origine du marteau de porte. Les chrétiens célébrèrent un certain temps la Saint-Dunstan le 19 mai en organisant des jeux de fers à cheval.
Pour les Grecs toutefois, les pouvoirs magiques du fer à cheval émanaient de sources tout à fait différentes : d'une part, le fer à cheval était en fer, métal censé repousser le Mal, d'autre part il avait la forme d'un croissant de lune, longtemps considéré comme un symbole de fertilité et de chance.
Au Moyen Age, lorsque la hantise de la sorcellerie envahit les esprits, le fer à cheval fut doté d'un nouveau pouvoir : on pensait que les sorcières voyageaient sur des balais parce qu'elles avaient peur des chevaux. Ainsi, toute femme accusée de sorcellerie était enterrée dans un cercueil sur lequel était cloué un fer à cheval, pour prévenir une éventuelle résurrection. En Russie, le maréchal-ferrant avait la réputation de pratiquer la « magie blanche » contre la sorcellerie, et les serments solennels étaient prêtés sur des enclumes employées à la fabrication des fers à cheval.

Une autre version voudrait que, au Moyen Age, les chevaux ferrés étaient utilisés par la noblesse ; les clous utilisés pour fixer le fer au sabot étaient des clous en or. Trouver un fer à cheval équivalait donc à trouver les clous en or associés, qui évidemment pouvaient ramener de l'argent au logis. La notion de chance y serait associée.
NB : sans pour autant être en or, le fer, métal réutilisable, valait à l'époque beaucoup d'argent pour celui qui le trouvait. Il vaut mieux le comprendre en ce sens ; car d'une part l'or est un métal mou et les voyageurs nobles changeaient souvent de chevaux dans les relais pour poursuivre leur périple avec un cheval bien reposé.

Une chose est sûre : il ne porte bonheur qu'à condition d'être trouvé par hasard sur un chemin, d'avoir l'ergot[qui s'accroche à la corne du sabot] tourné vers le sol et de comporter sept trous, quatre sur la branche gauche, trois sur celle de droite. Il protège du Diable lorsqu'il est cloué en forme de C [initiale du Christ], face à la porte d'entrée. Certains prétendent qu'il faut l'accrocher pointes vers le haut, afin que ses pouvoirs ne s'échappent pas !





 
Superstition suivante :
Le trèfle à 4 feuilles : chance

 


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